F1 : tout comme Red Bull, Ferrari est ouvert à un changement des règles moteur pour 2026
À un peu moins de trois ans de son entrée en vigueur, la nouvelle réglementation moteur s’est immiscée à de nombreuses reprises dans le débat public en Formule 1. Rappelons que la réglementation des moteurs de F1 pour 2026 prévoit une répartition de la puissance thermique et de la puissance électrique d’environ 50 % chacune. Celle-ci a été approuvée en août 2026.
Or, l’idée de modifier la répartition entre l’énergie issue de la combustion et celle électrique a été soumise pour des raisons de performance et de recharge, sous l’impulsion de Red Bull. Tandis que Mercedes a signifié être contre cette modification, l’écurie Ferrari y serait ouverte.
Modification des règles moteur : Ferrari dit oui, mais à une condition
Les déclarations alarmistes du directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, quant à la répartition des énergies liée aux nouvelles règles moteur, ont provoqué de vives réactions chez ses rivales.
En effet, pour le patron de Red Bull Racing, favori pour le titre sur les sites de paris sur la F1, une répartition 50/50 de la puissance entre l’électricité et la combustion interne pourrait causer des problèmes, notamment des recharges plus importantes et l’adoption de nouveaux comportements absurdes pour les pilotes, tels que le fait de rétrograder en ligne droite !
Christian Horner a donc évoqué la nécessité de modifier les règles moteur pour 2025, expliquant qu’une réduction de la puissance électrique — même légère —, pourrait avoir un effet significatif sur les contraintes exposées plus haut.
Tandis que Mercedes-Benz, représenté par Toto Wolff, a catégoriquement exclu cette possibilité, cela n’est pas le cas de Frédéric Vasseur, le patron de l’équipe Ferrari. En effet, à l’heure où les règles du châssis pour l’année 2026 sont toujours en cours de définition, l’intéressé a déclaré qu’une petite modification du rapport V6 turbo/puissance électrique était réalisable, du moins s’il existe une preuve concluante qu’un problème nécessite d’être corrigé. Aux dernières nouvelles, cela ne semble pas être le cas.
Un changement de la réglementation pour 2026 lourd de conséquences ?
Un quelconque changement de la réglementation — même si celle-ci n’est pas totalement fixée, notamment en ce qui concerne les châssis, élément essentiel des performances des monoplaces —, pourrait avoir de lourdes conséquences sur le paysage actuel de la F1.
Mercedes, par exemple, qui s’est opposé à tout changement, rappelle que la réglementation moteur actuelle a été discutée pendant plusieurs années et a incité des constructeurs tels qu’Audi et Honda à se joindre à la course.
Quant à la position de Ferrari, on peut la juger d’intermédiaire : pour Frédéric Vasseur, il ne faut pas renoncer à modifier les règles si elles comportent des éléments pouvant poser problème. Mais pour le moment, ce dernier estime qu’il est trop tôt pour envisager une telle transformation. « C’est très difficile d’avoir une image claire, car les nouvelles estimations en termes de performance sont remplies d’hypothèses. Ce qu’il faudrait faire, c’est établir des paramètres clés, après cela, nous saurons ce qui doit être changé », a confié Frédéric Vasseur.